Le Magnifique va monter les marches. Un rendez-vous attendu comme l'un des moments forts du prochain festival de Cannes. Habitué de la Croisette où il vient souvent profiter du soleil avec sa compagne Barbara Gandolfi, Jean-Paul Belmondo verra cette fois se dérouler le tapis rouge devant lui au cours d'une soirée spéciale, prévue le mardi 17 mai.
L'acteur assistera à la projection de Belmondo, itinéraire..., un documentaire réalisé par Vincent Perrot et Jeff Domenech. Puis, entouré de ses proches et de sa famille, il se rendra au dîner de cérémonie organisé en son honneur. Sont attendus sur les marches du Palais des festivals, entre autres, Jean Rochefort, Claude Rich, Pierre Vernier et Jean-Pierre Marielle, ses fidèles complices du Conservatoire.
Les organisateurs du festival mettent donc les petits plats dans les grands pour célébrer un acteur qui se fait trop rare sur les écrans - son dernier film, Un homme et son chien remonte à 2009 - ils souhaitent rendre hommage à «l'un des plus grands comédiens français de tous les temps avec Jean Gabin et Michel Simon» aux yeux du cinéma français par «l'étendue de son registre, le charisme de sa personnalité, la précision de son jeu, la gouaille de ses propos, l'aisance de son allure».
Après l'avoir plusieurs fois refusée, sans doute en raison des problèmes de santé qui lui empoisonnent l'existence depuis quelques années, Jean-Paul Belmondo a finalement accepté cette invitation dont il serait «extrêmement heureux», selon Le Parisien. Pourtant, entre lui et le festival, cela n'a jamais été l'amour fou. Il n'y est venu que deux fois en compétition, en soixante ans de carrière, pour Moderato Cantabile de Peter Brooks en 1960 et Stavisky d'Alain Resnais en 1974. A chaque fois, sous les sifflets. Des expériences qui ne lui ont pas laissé un souvenir impérissable donc. L'acteur n'a d'ailleurs plus remis les pieds au festival depuis 2001.
(Gala.fr)
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